Aveu Stupéfiant sur la Télévision Algérienne
Plan pour Infiltrer et Capturer les Institutions Françaises
Dans un aveu sans précédent, Dr. Rachid Agoudjil, président de la Coordination des élites algériennes, a révélé publiquement une stratégie globale visant à implanter des agents d’influence algériens au sein des institutions françaises. L’approche à deux volets vise à la fois l’établissement médical et la politique locale, Agoudjil justifiant ces efforts comme une réponse nécessaire à l’hostilité de la France à l’égard du régime militaire d’Alger.
Citoyens français corrompus comme agents d’influence algériens
Au cœur de cette stratégie, explicitement déclarée, se trouve un plan visant à infiltrer le système médical français en prenant le contrôle des conseils départementaux au sein de l’Ordre des médecins. En ciblant initialement quatre départements et en prévoyant de les étendre à dix, Agoudjil vise à tirer parti de la présence importante de médecins algériens en France. Parallèlement, la stratégie vise à accroître la représentation franco-algérienne dans la politique locale, Agoudjil citant la mairie d’Azzédine Taïbi à Stains, comme un exemple de réussite, malgré l’enquête en cours de Taïbi pour mauvaise conduite et les allégations de harcèlement sexuel déposées par un jeune-homme collaborateur de 27 ans.
Cette stratégie s’inscrit dans la même ligne que celle de Karim Zéribi, ancien membre du Parlement européen condamné en 2021 à deux ans de prison avec sursis et à de lourdes amendes pour avoir détourné des fonds publics. Par l’intermédiaire de ses organisations, Agir pour la Citoyenneté et APC-Recrutement, Zéribi a détourné des ressources à des fins personnelles et politiques, notamment en menant des activités de campagne lors des élections municipales de Marseille en 2014. Malgré ces problèmes juridiques, Zéribi maintient une influence dans la diaspora franco-algérienne, avait été financé par Djebbar Mehenna (chef du DDSE Algérie) et criminel de guerre, pour infiltrer la diaspora algérienne.
Un congrès qui n’a jamais eu lieu
Le CMDA, fondé par Karim Zéribi, avait promis des initiatives importantes, notamment un grand congrès à Alger en avril 2024 avec plus de 1 000 participants attendus et 2 700 préinscriptions, qui a été reporté à la fin de l’année 2024 et n’a toujours pas été réalisé. En revanche, un événement modeste à Strasbourg n’a attiré que 120 participants, loin des revendications ambitieuses de l’organisation. Des engagements clés, tels que la création d’un annuaire mondial de la diaspora, l’établissement d’un bureau d’assistance à Alger pour les entrepreneurs et l’ouverture d’un siège à Bruxelles pour le lobbying, n’ont pas été concrétisés. Malgré les promesses initiales d’unir la diaspora algérienne et de stimuler le développement économique, les progrès de la CMDA n’ont pas été à la hauteur, ce qui soulève des questions quant à sa crédibilité et à ses intentions initiales. Ilyas Laribi (alias Abdou Semmar), a essayé de blanchir Karim Zéribi de sa proximité avec le régime militaire d’alger.
Exploitations des clivages politiques en France
Cette campagne d’infiltration s’inscrit dans le cadre de tensions plus générales orchestrées par le régime militaire d’Alger pour détourner l’attention de son implication présumée dans des crimes de guerre. Un élément clé de cette stratégie de détournement est l’implication de plusieurs partis politiques français – La France Insoumise, le Parti communiste et Europe Ecologie – Les Verts – accusés de courtiser le bloc électoral algéro-français. La Grande Mosquée de Paris, sous la direction de Chemseddine Hafiz, jouerait un rôle central dans ces opérations. Hafiz a été reçu à deux reprises par le Président Abdelmadjid Tebboune, dont une fois avant les élections législatives. Au cours de cette période, Tebboune a fait une déclaration à la presse, avertissant subtilement que l’Algérie a une double nationalité et un électorat en France, une menace voilée au cas où la France envisagerait de suspendre les accords de 1968.
Chemseddine Hafiz agent d’influence du Régime Militaire d’Alger à Paris.
Cela coïncide également avec une surveillance internationale accrue du bilan de l’Algérie en matière de droits de l’homme, marqué par la récente disparition du romancier Boualem Sansal et une campagne contre l’écrivain Kamel Daoud, au cours de laquelle Marion Maréchal a déclaré au parlement Européen que le régime militaire d’Alger était une « voyoucratie » ou un « État voyou« . Ces événements mettent en évidence la stratégie plus large du régime consistant à « capturer » et “détourner” la diaspora et la politique intérieure française, à faire taire les critiques tout en essayant de détourner l’attention des crimes de guerre présumés commis par la clique des 5 généraux: Mohamed Mediene, Said Chengriha, Abdelkader Haddad, Hamid Oubelaïd et Djebbar M’henna (récemment écarté).
Une guerre hybride à grande échelle contre la France pour détourner l’attention
L’approche du régime est un cas classique de guerre hybride, qui combine un campagne de désinformation, de manipulation sociale et d’exploitation des divisions politiques. Nous avons montré dans nos articles précédents sur le Méditerranéen24 comment, à travers des propagandistes comme Ilyas Aribi (alias Abdou Semmar), Mohamed Larbi Zitout, et des médias trompeurs comme El Khabar, le régime militaire d’Alger projette une image d’omnipotence tout en orchestrant des enlèvements et des campagnes d’intimidation à travers l’Europe, comme celles qui ont échoué sur Amir Boukhors à Paris en avril 2024, et Hichem Aboud à Barcelone en octobre 2024.
Cependant, ces tactiques violentes se retournent contre le régime militaire d’alger, sénil, complètement déconnecté de la réalité du monde en 2024. Il s’est ainsi attiré l’attention de l’OTAN qui a demandé des comptes, et des parlements: français, espagnol et de l’Union européenne, ainsi que du Conseil de sécurité des Nations unies.
Alors que les enquêtes s’intensifient, notamment sur des incidents tels que l’enlèvement de Hichem Aboud à Barcelone, les cinq principaux chefs du régime militaire d’alger qui sont : Mohamed Mediene à la retraite, Said Chengriha, Abdelkader Haddad, Hamid Oubelaïd et Djebbar M’henna (récemment démis de ses fonctions), font l’objet d’un examen minutieux et risquent de devoir répondre devant la justice internationale de crimes de guerre et d’infractions aux conventions de Genève.
Il s’agit suite aux allégations telles que l’assassinat de Mohamed Boudiaf par Mohamed Mediene, accusé par son fils Nacer Boudiaf ; les crimes de guerre attribués à Chengriha, détaillés dans le livre de Habib Souaidia ; l’implication présumée de Lotfi Nezzar dans l’enlèvement de Hichem Aboud par une organisation narco-criminelle en Espagne ; le témoignage vidéo du sergent Chef Houari accusant Abdelkader Haddad et Hamid Oublaïd d’assassinats extrajudiciaires ; l’assassinat de Larbi Bennacer, un juge militaire qui enquêtait sur l’implication de Mohamed Medien dans des assassinats extrajudiciaires ; la vidéo de Guermit Bounuira sur l’implication de Said Chengriha dans l’assassinat d’Ahmed Gaid Salah et le narcotrafic ; et les accusations de corruption militaire et de trafic de contrats à l’encontre de Said Chengriha révélées dans les vidéos divulguées par Toufik Bennacer (le fils de Larbi Bennacer). D’autres questions se posent aussi, notamment sur les 26 hauts responsables militaires actuellement emprisonnés sous l’autorité de Saïd Chengriha.
Voici donc pourquoi les intellectuels et les journalistes font l’objet d’une campagne médiatique violente et agressive de la part des médias et propagandistes du régime militaire d’alger. Ils visent à étouffer les critiques et à détourner l’attention des crimes de guerre commis par ces 5 individus. En semant la division, en polarisant les intellectuels et en menant une véritable guerre hybride à l’intérieur et à l’extérieur du pays, cette stratégie offensive vise à éviter de rendre des comptes et à empêcher toute enquête sur leurs actions.
POINTS CLÉS DE L’ANALYSE
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