Le Liban cherche à mettre fin à la crise du « carburant frelaté » avec l’Algérie

Le ministre libanais de l’Énergie, Walid Fayad, a clarifié les derniers développements concernant la « crise du carburant frelaté » avec l’Algérie.

Walid Fayad a déclaré à la plateforme « Al-Taqa » que le Liban avait décidé d’abandonner la plainte déposée précédemment contre la société nationale « Sonatrach », soulignant que le ministère libanais de l’Énergie souhaite renforcer son partenariat avec les institutions algériennes, y compris Sonatrach.

Fayad a ajouté que le ministère de l’Énergie soutient les efforts du gouvernement libanais pour rétablir les relations de partenariat avec l’Algérie conformément aux cadres juridiques qui protègent les intérêts des deux pays.

La plateforme « Al-Taqa » a indiqué que Beyrouth cherche à clore le dossier de la « crise du carburant frelaté » en parallèle avec l’amélioration des relations entre les deux pays, surtout après que l’Algérie a envoyé une cargaison de carburant en guise de don pour aider le Liban à faire face à la crise électrique.

À la mi-octobre, le Premier ministre libanais Najib Mikati a tenu une réunion avec plusieurs responsables pour discuter des solutions juridiques possibles afin de clore cette affaire.

La plateforme « Al-Taqa » a également rapporté, selon des sources informées, que l’Algérie prévoit de fournir au Liban une nouvelle cargaison de carburant en tant que don.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune avait déjà ordonné en août l’envoi d’une cargaison de carburant au Liban pour atténuer la crise énergétique.

Il convient de rappeler que l’Algérie a apporté son soutien au Liban malgré la crise du « carburant frelaté », qui avait conduit à l’arrêt des exportations de carburant algérien vers le Liban pendant un certain temps.

En 2020, le gouvernement libanais avait accusé Sonatrach de vendre du carburant frelaté, ce qui avait conduit Sonatrach à saisir la Cour d’arbitrage international en raison du non-paiement par le Liban des cargaisons précédemment importées.

En 2022, Beyrouth est revenue à la table des négociations avec l’Algérie pour tenter de résoudre ce différend et de relancer l’importation de carburant algérien.

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