Les médecins algériens répondent aux accusations infondées du régime

Les étudiants en médecine en Algérie n’ont pas tardé à répondre aux accusations du régime algérien les accusant de trahison et de collaboration, ainsi qu’à l’accusation selon laquelle le Maroc aurait été derrière ces manifestations.

Après que le régime algérien ait lancé une campagne de « propagande de trahison » à travers ses médias officiels, exploitant des enregistrements audio banals d’une conversation entre une étudiante marocaine et une autre en Algérie, la réponse des étudiants algériens n’a pas tardé. Ces derniers ont rapidement compris qu’il s’agissait d’une tentative de diabolisation de leur mouvement.

Les étudiants en médecine en Algérie ont réagi en lançant des slogans forts dans les facultés de médecine, comme « Nous sommes des étudiants libres, chaînes de la honte », répondant ainsi directement aux accusations de trahison et affirmant que leurs revendications viennent des étudiants eux-mêmes, comme le prouvent leurs communiqués.

La réaction des étudiants ne s’est pas arrêtée là. Ils ont également entonné l’hymne national algérien dans les facultés pour affirmer leur appartenance et leur identité algériennes, contrairement à la narration des médias algériens officiels et non officiels.

Cette réponse des étudiants est intervenue après plusieurs semaines de manifestations dans les facultés de médecine, où ils réclamaient une amélioration de la qualité de l’enseignement, une augmentation du soutien financier pour les stages pratiques, ainsi que la création de davantage de postes pour les médecins généralistes et la résolution du problème de la surcharge des hôpitaux. Au lieu de dialoguer avec les étudiants pour résoudre leurs problèmes, le régime algérien les a accusés de trahison.

 

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