Tizi-Ouzou sous état de siège

Correspondance spéciale de Tizi-Ouzou

Le régime algérien n’a pas lésiné sur les moyens pour amener les Kabyles à voter et briser le boycott de 2019. Mais, il semble que rien n’est en mesure de venir à bout de la volonté des femmes et hommes libres.
Pour empêcher toute manifestation qui risque de perturber le déroulement du scrutin ou tout simplement l’empêcher de se dérouler en Kabylie. Une armada de gendarmes avec toutes sortes de véhicules mobiles ont débarqué à Tizi-Ouzou trois jours avant le scrutin.
Des véhicules blindés, des véhicules anti-émeutes, plus d’un millier de gendarmes sur le pied de guerre stationné au niveau des résidences universitaires de Tamda. Une cinquantaine de bus de ramassage scolaire pour embarquer les manifestants.
La région de Larba N’ath Iraten, qui a subi les affres de la répression avec 53 de ses enfants condamnés à la peine capitale, est la plus surveillée.
En Kabylie, l’ambiance de l’élection présidentielle sent l’état de guerre. Une guerre que livre le pouvoir en place au peuple.

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