Guide pour DGSN, DRS et la DCSA : Comment divulguer des documents et exposer le régime militaire d’Alger

Un mémorandum divulgué le 12 décembre 2024 par Amir Boukhors, a mis en lumière une campagne de sensibilisation à l’utilisation des médias sociaux au sein de la police algérienne (DGSN). La DGSN a publié une directive imposant des cours de sensibilisation sur « l’utilisation aléatoire des médias sociaux« , la présentant comme une menace pour le devoir professionnel, la confidentialité et la réputation de l’institution. La directive cible l’utilisation abusive des médias sociaux, les risques de vol de documents, de piratage et de désinformation (fake news), ainsi que les mesures disciplinaires en cas de violation de la confidentialité et de la conduite professionnelle.
Le document exigeait la participation des agents à des sessions formelles pour les « sensibiliser » aux dangers de l’utilisation des médias sociaux. Des avertissements sur les risques techniques, tels que les applications suspectes et les tentatives présumées de « ternir » l’image de l’institution. L’accent est clairement mis sur les sanctions en cas de violation de la confidentialité. Le message central est celui du contrôle, de la restriction et de la suppression de la communication des agents sur les plateformes numériques.


Mémorandum divulgué le 12 décembre 2024 par Amir Boukhors, a mis en lumière une campagne de sensibilisation à l’utilisation des médias sociaux au sein de la police algérienne (DGSN).

Cependant, ce document illustre parfaitement l’inefficacité systémique qui paralyse le système algérien : en partant du principe que les policiers sont intrinsèquement indignes de confiance, cette directive mine le moral et alimente le ressentiment. Elle échoue à instaurer la confiance et à montrer que les policiers peuvent être dignes de confiance aux yeux de leur organisation et de leur direction. Ce que la direction de la DGSN ne semble pas comprendre, c’est que la confiance ne peut pas être construite par l’intimidation et la peur.
Le mémorandum révèle également l’aveuglement de la police face aux véritables causes des fuites. Les fuites vers Hichem Aboud, Anouar Malek et Amir Boukhors ne sont pas des cas isolés de policiers indisciplinés ou rebelles, mais un symptôme systémique d’une maladie systémique: le stade final d’un système gangrené. La corruption, l’abus de pouvoir et l’inefficacité ne disparaîtront pas en réduisant les griefs au silence ; ces problèmes ne feront que s’aggraver et s’intensifier lorsqu’ils sont ignorés.
Ce mémorandum reflète également un manque de compréhension amateur des moyens et des réalités modernes : les agents ne cesseront pas de communiquer. Ils se tourneront vers des outils anonymes comme Tor, Session et des applications chiffrées, qui échappent à la surveillance institutionnelle. Ni la DGSN ni l’armée n’ont les moyens de pénétrer ces systèmes, car ils sont techniquement conçus pour fonctionner de manière systémique, en “nœuds”. Seules des superpuissances mondiales des télécommunications comme la Chine ou les États-Unis ont la capacité d’accéder à ces systèmes, car elles peuvent contrôler une partie des nœuds, ce qui leur permet éventuellement d’inverser, de décrypter ou d’intercepter, et même dans ce cas, cela reste difficile et prend du temps.
Un secret excessif autour des institutions censées garantir la protection, la justice et l’égalité ne fait que susciter des soupçons. Insister exagérément sur les “fausses nouvelles” et les fuites ne fait qu’amplifier la curiosité publique sur ce qui est dissimulé à l’intérieur de ces organisations.
Voici un message pour la DGSN et les autres agences de sécurité algériennes : plus l’institution réprime la communication, plus elle encourage les fuites. Les agents qui se sentent ignorés ou opprimés continueront de divulguer des informations, et il n’y a aucun moyen d’arrêter cela sans engager une réforme systémique et un retournement avant qu’un effondrement du système ne se produise, comme cela s’est produit en Syrie. Ces mêmes individus, qui divulguent depuis l’intérieur des organisations, savent eux-mêmes qui sont les personnes corrompues et qui ne le sont pas.
Cependant, cette réforme potentielle, que nous pensons peu probable, est difficilement envisageable en raison de l’avancement du stade de captation et de détournement de l’État algérien, aujourd’hui devenu un “État voyou” et un “État de contre-révolution terroriste” utilisant le “terrorisme défensif” comme politique de dernier recours. Comme mentionné dans des enquêtes précédentes, les individus responsables de cette “captation de l’État” et de ce “détournement de l’État” sont : Mohamed Mediene, Said Chengriha, Abdelkader Haddad, Hamid Oublaïd, Djebbar Mehenna, Chafik Mesbah, Lotfi Nezzar, Mahrez Djeribi. Nous citons leurs noms et continuerons d’ajouter à cette liste au fur et à mesure de l’avancement de nos enquêtes, pour que l’opinion publique sache qui ils sont.

Les 8 visages du régime militaire d’Alger ou « système » : Mohamed Mediene, Said Chengriha, Abdelkader Haddad, Hamid Oubelaïd, Djebbar Mehenna, Mahrez Djeribi, Chafik Mesbah, Lotfi Nezzar.

Voici un message à la DGSN et aux autres agences de sécurité algériennes : plus l’institution étouffe la liberté d’expression, plus elle encourage les fuites. Les officiers qui ne se sentent pas entendus ou opprimés continueront à fuiter, et il n’y a pas d’autre moyen d’arrêter cela que de s’engager dans une réforme et un changement systémique, avant qu’un effondrement du système ne se produise comme cela s’est produit en Syrie.

Les agents qui se sentent ignorés ou opprimés partageront leurs doléances via des plateformes anonymes (Tor, Session) avec des journalistes indépendants qui ne sont pas contrôlés par le régime militaire d’Alger. À ce stade, notre analyse nous conduit à affirmer de manière crédible que : Hichem Aboud, Anouar Malek et Amir Boukhors sont fiables et crédibles. Ils mènent des activités professionnelles et rigoureuses de défense des droits de l’homme, de plaidoyer pour un État civil, de journalisme d’investigation, de critiques constructives et de dénonciations.
Nous alertons les lecteurs sur les faux critiques envoyés comme agents infiltrés pour détourner ou altérer les critiques contre le régime militaire (en particulier contre Mohamed Mediene, Said Chengriha, Abdelkader Haddad, Hamid Oublaïd, Djebbar Mehenna, Mahrez Djiribi, Chafik Mesbah, Lotfi Nezzar) et concentrer les critiques uniquement sur le volet civil présidentiel (Abdelmadjid Tebboune, Boualem Boualem, Nadir Laarbaoui, etc.), qui, bien que corrompu, illégitime et inefficace, est lui-même otage du régime militaire et en est une marionnette.
Ces propagandistes trompent, confondent et désorientent l’opinion publique algérienne, et plus dangereusement encore : ils agissent comme informateurs, renseignant le régime militaire d’Alger sur les sources de fuites internes, piégeant les opposants en exil pour qu’ils soient extradés vers l’Algérie (comme Mohamed Larbi Zitout, qui a piégé et conduit Mohamed Benhalima, Mohamed Abdallah, et Guermit Bounuira à être extradés), ou encore comme Toufik Bennacer, qui a été réduit au silence et « neutralisé » après avoir été en contact avec Abdou Semmar (alias Ilyas Aribi). De même, Saïd Bensdira, connu pour utiliser l’extorsion et le chantage, et Salim Salhi, qui, sous le couvert d’une fausse chaîne de télévision d’opposition, maintient des contacts directs avec l’appareil de renseignement algérien, y compris Chafik Mesbah, l’architecte de la politique algérienne de contre-révolution terroriste et de l’Ordonnance n° 21-08 du 8 juin 2021.

Pour une DGSN digne de confiance, la direction doit créer des canaux de signalement fiables, qui sont presque inexistants en raison de processus formels rigides. Elle doit établir des mécanismes internes et sécurisés permettant aux agents de signaler leurs doléances, fautes professionnelles ou cas de corruption sans craindre de représailles. Cependant, même si ces mécanismes étaient mis en place, ils ne seraient pas efficaces en 2024 ni en 2025. Ils ne fonctionneraient que dans une culture où le dialogue est encouragé, et non puni. Les agents qui se sentent écoutés sont moins susceptibles de chercher des plateformes externes, car les problèmes sont résolus en interne. Mais dans l’environnement actuel, les agents savent que chercher la justice ou signaler des fautes au sein de leur institution entraînera des représailles, notamment le harcèlement, le licenciement professionnel, voire, dans les cas extrêmes, des disparitions forcées et des assassinats.
De plus, les médias de propagande algériens opèrent sous les ordres stricts d’un appareil de sécurité corrompu. Leur rôle principal n’est pas d’informer, mais de créer une réalité alternative qui protège les responsables des abus et trompe le public. Toute tentative d’interagir avec ces plateformes est vaine, car les voix des lanceurs d’alerte seront censurées ou enterrées, récupérées par les médias et réécrites en récits de propagande contrôlés et trompeurs.
La directive de la DGSN, divulguée par Amir Boukhors, adopte une approche répressive datant de l’ère de la guerre froide et révèle les contradictions du système lui-même : elle cherchent à réduire les voix au silence à une époque numérique où le secret est impossible. La force d’une institution ne réside pas dans la suppression de la communication, mais dans le développement de la confiance, de la transparence et de la responsabilité, trois éléments que le régime militaire d’Alger est incapable de fournir aujourd’hui ni demain. Les institutions qui abordent ouvertement leurs problèmes gagnent la confiance du public et désarment leurs critiques. Cacher les défauts ne fait qu’alimenter la suspicion et la dissidence. Au lieu de supprimer les fuites, il faut traiter les problèmes qui poussent les agents à parler : corruption, abus, inefficacité et injustice. Mais cela n’est pas envisageable, car à ce stade, des individus comme Mohamed Mediene, Said Chengriha, Abdelkader Haddad, Hamid Oublaïd, Djebbar Mehenna, Chafik Mesbah, Lotfi Nezzar et Mahrez Djiribi utilisent une propagande d’État déformée et le “terrorisme défensif” pour maintenir le contrôle sur ce qui reste à contrôler, avant une implosion inévitable du régime militaire d’Alger.

La force d’une institution ne réside pas dans la suppression de la communication, mais dans le développement de la confiance, de la transparence et de la responsabilité, trois éléments que le régime militaire d’Alger est incapable de fournir aujourd’hui ni demain

Guide pour DGSN, DRS et la DCSA : Comment dénoncer en toute sécurité la corruption du régime militaire d’Alger, sans se faire prendre.

Nous conseillons aux agents moraux, intègres et honnêtes qui souhaitent utiliser des outils pour divulguer des informations de suivre les recommandations suivantes afin d’éviter d’être identifiés:
Les lanceurs d’alerte doivent éviter les individus affiliés au régime qui représentent des risques importants pour leur sécurité. Ces individus incluent :

  • Mohamed Larbi Zitout: : Impliqué dans des vols et des extorsions, il exploite la confiance pour obtenir un accès administratif (par exemple, en volant et supprimant une chaîne YouTube). Il a vendu des informations sur des lanceurs d’alerte et des déserteurs, induisant des individus comme Mohammed Abdallah, Mohammed Benhlima et Guermit Bounuira à tomber entre les mains des services de renseignement, ce qui a conduit à leur déportation.
  • Abdou Semmar (alias Ilyes Aribi): Des preuves montrent son implication dans des transactions financières et des pratiques coercitives, y compris l’extorsion et le chantage, pour publier des contenus favorables, supprimer des reportages critiques et orchestrer des campagnes de diffamation ciblées pour des clients comme Tahkout et Lotfi Nezzar.
  • Saïd Bensdira: Connu pour un passé d’extorsion et de chantage. Il défend des criminels de guerre, comme en témoigne son association avec Khaled Nezzar, et a été impliqué dans une tentative d’extorsion documentée qui s’est terminée par la remise d’un téléphone volé aux autorités. Il agit en tant que faux critique tout en maintenant des liens directs avec Chafik Mesbah et le DRS de Toufik.
  • Salim Salhi: Un autre acteur lié au régime, se faisant passer pour une figure d’opposition, jouant un rôle dans la désinformation et le piégeage des dissidents.

Ces individus entretiennent des liens directs ou indirects avec le régime, ce qui les rend dangereux à approcher. Les contacter expose les lanceurs d’alerte à l’identification, à l’emprisonnement, au piégeage ou, s’ils sont à l’étranger, à la déportation.
Pour les agents de la DGSN et les officiers algériens souhaitant contacter des individus fiables, ces derniers ne demanderont ni votre identité ni de l’argent. Ils analysent eux-mêmes les documents relatifs aux fautes professionnelles et à la corruption que vous divulguerez, en tant que défenseurs professionnels et crédibles des droits de l’homme et des droits civiques, ainsi que journalistes d’investigation. Ces individus sont : Hichem Aboud, Anouar Malek et Amir Boukhors. Vous pouvez également les contacter directement sans risque d’exposition en utilisant un navigateur anonyme sur votre ordinateur ou votre téléphone, tel que Tor Browser, pour garantir que vos activités en ligne ne puissent pas être tracées par le régime militaire d’Alger. Utilisez Session ou Signal Messenger pour des communications chiffrées. Optez pour des comptes email sécurisés et cryptés comme Tutanota et Protonmail. Idéalement, utilisez des produits Apple, qui sont plus sécurisés, comme les ordinateurs Mac et les téléphones iPhone. Évitez les VPN gratuits, n’utilisez pas Windows et n’utilisez pas les ordinateurs de votre lieu de travail.

Par Abderrahmane Fares.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page