Un nouvel accord renforce la position du Maroc dans l’industrie aéronautique mondiale
La société européenne Airbus a annoncé l’acquisition de plusieurs sites appartenant à l’entreprise américaine Spirit AeroSystems, dont une usine située à Casablanca, renforçant ainsi la place du Maroc dans le secteur aéronautique international. Cette usine joue un rôle clé dans la production de composants pour les avions A321 et A220.
Cette acquisition s’inscrit dans le cadre d’un accord mondial annoncé par Airbus le 1er juillet, visant à sécuriser ses chaînes d’approvisionnement stratégiques pour ses programmes commerciaux. Airbus a réussi à finaliser cette opération plus tôt que prévu, soulignant son importance stratégique.
L’accord comprend également d’autres sites majeurs, tels que l’usine de Kinston en Caroline du Nord, celle de Saint-Nazaire en France, ainsi que des sites aux États-Unis, en Irlande du Nord et en Écosse.
Fait notable, Airbus n’a déboursé aucun montant pour cette acquisition, recevant même une indemnité de 439 millions de dollars en raison des difficultés financières de Spirit AeroSystems. Airbus s’est également engagée à offrir des lignes de crédit à hauteur de 200 millions de dollars pour soutenir l’entreprise américaine.
Cette démarche fait partie de la stratégie d’Airbus visant à garantir la sécurité de ses approvisionnements, notamment face à une demande croissante en avions, avec une finalisation prévue pour le troisième trimestre 2025. De son côté, Boeing prévoit de récupérer le reste des activités de Spirit via un échange d’actions d’une valeur estimée à environ 8,3 milliards de dollars.
Cet accord illustre aussi le progrès remarquable du Maroc dans le développement de son industrie aéronautique, grâce à des partenariats stratégiques avec de grands groupes internationaux. L’usine de Casablanca est un exemple du succès de cette stratégie, soutenue par des infrastructures modernes et des ressources humaines qualifiées.
Ces évolutions devraient dynamiser l’économie nationale en créant de nouvelles opportunités d’emploi, en renforçant les programmes de formation et en développant l’intégration industrielle locale.
